Ce matin, une nouvelle fois, un demandeur d’asile a été verbalisé dans le train.

Il s’agit d’une personne qui a déposé une demande d’asile il y a un mois à Rennes. Placée en procédure Dublin, elle a été convoquée, à nouveau à Rennes (160 kilomètres), pour le renouvellement de son attestation.

Pour ce déplacement la préfecture lui a fourni un billet Vannes – Rennes. Pourquoi Vannes et non Lorient, où elle réside ? Parce que cette personne n’est pas hébergée par l’OFII (comme elle devrait pourtant l’être) et qu’elle est donc considérée comme domiciliée à Coallia, qui se trouve à Plescop.

En demande d’asile depuis un mois, elle ne perçoit pas encore l’allocation pour demandeur d’asile. Contrôlée entre Lorient et Vannes, elle a bien tenté d’expliquer son problème, mais que vaut son explication face au délit d’«absence de titre de transport» !