Le vendredi 14 mars nous avons conduit à COALLIA 3 personnes en vue d’un «premier accueil». Il s’agit de la première étape de la procédure administrative de demande d’asile, celle qui va permettre la fixation d’un rendez-vous à la préfecture de Rennes pour l’enregistrement de la demande.
Tout le monde était à l’heure et nous sommes arrivés à Plescop (où se trouve COALLIA maintenant) à 8h10. Le bureau n’ouvre qu’à 9 heures, mais nous savons que si on n’arrive pas tôt on risque d’être renvoyés à une permanence ultérieure. À cette heure, pourtant matinale, il y avait trois personnes avant nous.
Le temps passant, il y eut bientôt quelque 25 personnes à attendre, debout pour la plupart (il n’y avait que quatre chaises dans la salle d’attente) et sans accès aux toilettes (hors service).
Et l’attente durera car, si cette fois-ci (contrairement au mardi précédent) il y avait de l’électricité, l’application informatique de gestion des rendez-vous ramait terriblement.
Le travail des deux personnes de COALLIA n’est pas en cause, mais l’insuffisance de moyens (en personnel, en moyens informatiques, en locaux adaptés et en mobilier) est criant.
Et que dire de cette affichette qui interdit d’attendre dans le hall de l’immeuble, alors qu’il n’y a aucun endroit où s’abriter du vent et de la pluie !